Voici nos six étapes essentielles pour cultiver un jardin de tomate.
Une fois que vous avez planté votre jardin de tomate, il peut sembler qu’il est temps de prendre du recul, de vous détendre et de regarder vos plantes pousser et produire une récolte exceptionnelle de tomates savoureuses. Cependant, un peu de soins et d’entretien continus peuvent faire la différence entre des plantes productives et saines et un rendement décevant.
1) Espacement et plantation pour cultiver la tomate
Donner aux plantes de votre jardin de tomates suffisamment d’espace pour pousser donne des plantes plus saines, plus productives et moins sujettes aux maladies.
L’espacement dépend de quelques facteurs, notamment les types de tomates que vous cultivez et la façon dont vous avez l’intention de soutenir les plantes.
Les tomates indéterminées qui sont cultivées verticalement sur des tuteurs peuvent être espacées de 40 à 60 cm.
Les variétés compactes et déterminées ont besoin de 60 cm entre les plantes.
Planter intelligemment signifie choisir un bon endroit pour faire pousser des tomates. Ils ont besoin de plein soleil (au moins huit heures) et d’un sol décent et bien drainé.
Contrairement à de nombreux légumes, les tomates produisent des racines le long de leurs tiges et si elles sont enterrées profondément au moment de la plantation, elles formeront un système racinaire dense. J’enterre généralement les deux tiers inférieurs de mes plants de tomates lorsque je plante.
2) tuteurage et soutien des plants de tomate
Il y a tellement de raisons de soutenir les plants de tomates. La principale raison est qu’il favorise des plants de tomates plus saines. La culture verticale permet une meilleure circulation de l’air, moins d’éclaboussures d’eau sur les feuilles (donc moins d’occurrences de maladies transmises par le sol) et plus de lumière pour atteindre les plantes.
Les cages à tomates sont largement disponibles dans les jardineries et conviennent parfaitement aux variétés de tomates déterminées et touffues.
Les variétés indéterminées ou vignes, en revanche, peuvent atteindre 2 m de haut et nécessitent un support solide.
J’aime utiliser un piquet en bois ou en fibre de verre de 2.5m de haut qui est inséré à côté du plant au moment de la plantation. Au fur et à mesure de sa croissance, utilisez de la ficelle pour fixer la plante au tuteur.
Vous pouvez également acheter ou bricoler des cages à tomates carrées hautes pour les plantes indéterminées. Cependant, comme je cultive des dizaines de plantes chaque saison, celles-ci ne sont pas pratiques, faciles à stocker ou économiquement réalisables pour moi.
3) Pailler les tomates
Le paillis est peut-être l’étape la plus cruciale pour garder un jardin de tomates en bonne santé. Le paillis recouvre la surface du sol d’une matière organique comme des feuilles ou de la paille déchiquetées.
Pourquoi est-ce une si grande différence ? Placer une barrière à la surface du sol réduit les éclaboussures d’agents pathogènes du sol sur le feuillage, mais retient également l’humidité du sol et minimise les mauvaises herbes.
J’utilise généralement de la paille, en appliquant une couche de 5 cm d’épaisseur autour de mes plants de tomates dès qu’ils sont plantés.
Certains jardiniers préfèrent utiliser un paillis de plastique rouge ou un paillis de plastique noir dans leur jardin de tomates. J’essaie de minimiser mon utilisation de plastique, mais les paillis de plastique présentent des avantages et des inconvénients.
Ils réchauffent le sol, accélèrent la croissance et, comme la paille, éloignent les mauvaises herbes et réduisent les maladies transmises par le sol. Cependant, ils rendent l’irrigation plus difficile et vous devez faire passer des tuyaux de trempage sous le paillis pour fournir de l’eau.
4) Comment arroser les plantes de tomates
Nous savons tous que les plantes doivent être arrosées, mais saviez-vous qu’un bon arrosage d’un jardin de tomates peut réduire l’apparition de problèmes comme la pourriture apicale ?
La pourriture apicale se traduit par des taches noires et coriaces au bas des fruits et, bien qu’il ne s’agisse pas d’une maladie, c’est une condition déclenchée par un arrosage irrégulier.
Essayez d’arroser régulièrement, s’il n’y a pas eu de pluie, et ne laissez jamais les plantes sécher au point de flétrir.
J’utilise une lance et un tuyau d’arrosage de 60 cm pour irriguer mes tomates, en arrosant toujours la base de la plante, pas le feuillage.
Pulvériser de l’eau sur le feuillage peut – vous l’aurez deviné – propager des maladies. L’installation d’un tuyau suintant autour de la base des plantes est une autre option d’irrigation qui rend l’arrosage rapide et facile.
5) Fertilisez votre jardin de tomates
Les tomates mangent beaucoup et apprécient un apport constant de nutriments tout au long de la saison. Mon objectif est de nourrir le sol avec beaucoup de compost ou de fumier vieilli, ainsi que d’engrais organiques à libération lente pour tomates.
J’applique également un engrais organique liquide comme une émulsion de poisson ou du varech liquide toutes les trois à quatre semaines pendant la saison de croissance pour encourager une récolte généreuse.
6) Surveiller les ravageurs et les maladies
Pendant que vous travaillez dans votre jardin de tomates, gardez un œil sur les plantes. Une inspection rapide une à deux fois par semaine peut vous aider à éviter tout problème potentiel.
Au fur et à mesure que mes plants de tomates poussent, je continue de les attacher à leurs tuteurs. J’enlève également les feuilles du bas de sorte qu’au moment où mes plantes atteignent leur pleine croissance, elles n’ont généralement plus de feuilles le long du pied inférieur de la tige. Ces feuilles inférieures sont souvent les premières à se décolorer avec des problèmes comme le mildiou et les enlever peut aider à réduire la propagation.
Faites également attention au jaunissement ou à l’enroulement du feuillage, aux taches brunes et autres irrégularités. Si votre jardin est sujet aux maladies de la tomate, assurez-vous de pratiquer la rotation des cultures, suivez tous les conseils mentionnés ci-dessus et cultivez des variétés résistantes aux maladies.
